Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. Eprise de liberté et de littérature, Aaliya se souvient de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de son mariage raté, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth. Prix Femina étranger 2016.